La loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et entreprises donneuses d’ordre est une loi pionnière. Elle oblige les grandes entreprises françaises à élaborer, à publier et à mettre en œuvre des mesures adaptées d’identification des risques et de prévention des atteintes aux droits humains et aux libertés fondamentales, à la santé et à la sécurité de personnes, et à l’environnement.
Elle a été adoptée définitivement en mars 2017, à l’issue d’une épopée législative, et après avoir été en partie censurée par le Conseil constitutionnel.
Pour relever du champ d’application de la loi, les entreprises doivent satisfaire deux critères :
Le plan de vigilance élaboré, mis en œuvre et publié par l’entreprise contient les mesures propres à identifier les risques et à prévenir les atteintes graves envers les droits humains et les libertés fondamentales, la santé et la sécurité des personnes ainsi que l’environnement, résultant des activités de la société, de ses filiales, ainsi que des activités des sous-traitants ou fournisseurs avec lesquels est entretenue une relation commerciale établie.
Le plan contient notamment les mesures suivantes :